Mes Carnets De Pêche À La Mouche (Tome 3)

Le tome 3 de “mes carnets de pêche à la mouche” a été précédé des deux ouvrages ci-dessous. Nous en avions fait une présentation sommaire sur notre site.

PS : le tome 2, et plus particulièrement le tome 1, seront bientôt épuisés. Il n’est pas prévu de ré-impression.

Hervé Thomas, 58 ans, est natif du Jura. Le virus de la pêche lui fut inoculé très jeune, par son père, ses oncles et ses grands-parents qui pratiquaient différentes techniques de pêche sur la rivière Saône.

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À son adolescence, ses parents quittèrent le Jura pour s’installer dans les Pyrénées-orientales. À cette époque, cette région était propice à la pêche de la truite et Hervé Thomas parcourait de nombreux kilomètres en vélo pour assouvir sa passion, notamment sur les berges de la Têt en compagnie de ses frères.

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C’est également à cette époque que se manifesta son attirance pour les lacs de haute-montagne et la magie de leur environnement. Et c’est à l’occasion d‘une ascension du pic Carlit qu’il croisa un pêcheur à la mouche en action. Il fut fasciné et sut immédiatement que ce mode de pêche serait le fil conducteur de sa vie future.

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Depuis cette date, sa vie professionnelle fut donc exclusivement consacrée à la pêche à la mouche. En 1991, il eut en charge le fonctionnement d’un très réputé parcours de pêche au lac de la Landie. Ceci lui permit de faire la connaissance de très grands pêcheurs à la mouche (Piam, Jacques Boyco, André Terrier, Guido Vinck, Bob Church, Mel Krieger, Sébastien Alatissière, …) et de tisser des liens très forts avec 3 d’entre eux (Henri Limousin, Albert Drackowitch et Daniel Maury).

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En 1997, Hervé Thomas obtint son diplôme de guide de pêche, qui lui offrit le plaisir de « bourlinguer » vers de multiples destinations, françaises et étrangères. Il exerça ce métier pendant une quinzaine d’années, pour ensuite se tourner vers une autre passion qu’il sentait grandir en lui : celle de l’écriture et du désir de partager son savoir et ses émotions de pêcheur à la mouche.

La première partie de cet ouvrage constitue la suite logique du tome 2, dans lequel Hervé Thomas nous présentait en détail les éphémères et les trichoptères.

Dans le tome 3, il aborde maintenant d’autres classes d’insectes. Certaines sont très connues et souvent abordées dans les ouvrages d’entomologie (plécoptères, diptères). D’autres le sont beaucoup moins, comme les mécoptères, hyménoptères, névroptères, lépidoptères, et bien d’autres …

Si beaucoup d’ouvrages traitant d’entomologie sont difficiles à lire, et quelquefois rébarbatifs, ce n’est pas le cas de celui de Hervé Thomas… Les textes sont concis et magnifiquement imagés.

En complément d’une présentation vulgarisée de différentes classes d’insecte, l’auteur fait en permanence le lien avec les mouches artificielles. Il nous livre également des remarques très personnelles et pertinentes sur sa vision des insectes et leurs imitations.

La deuxième partie du tome 3 traite des principaux milieux aquatiques (lacs, réservoirs, torrents, rivières).

Hervé Thomas y partage son expérience de façon judicieuse, et en allant toujours à l’essentiel. En une centaine de pages, par un savant mélange de considérations environnementales et de techniques de pêche, il nous conseille sur la façon de tirer le meilleur parti de chaque situation.

Extrait 1

” Ce qu’il faut retenir avant de se lancer dans la réalisation d’une imitation de plécoptère et plus particulièrement celle d’un adulte, c’est de bien prendre en compte au préalable les couleurs du thorax et de l’abdomen de l’insecte. Celles-ci peuvent en effet varier considérablement d’une espèce à l’autre même si l’aspect premier semble parfois similaire.

N’oubliez pas que les poissons voient la plupart du temps vos artificielles par en dessous. C’est donc une excellente raison pour ne pas négliger ce détail qui a vraiment une très grande importance. Quand vous observerez cet insecte, essayez de le regarder par en dessous “.

Extrait 2

” Le silence des lacs s’efface peu à peu. Il devient fureur avec le torrent et son tumulte assourdissant. Puis, après avoir traversé les montagnes, l’eau se calme peu à peu. Tandis qu’elle se faufile entre les vallées, sa douce mélodie me remplit d’allégresse. Plus bas, dans la plaine, elle redevient presque silencieuse alors qu’elle poursuit sa route inexorable vers l’aval.

Tout au long de ce voyage, sa surface s’est colorée d’une multitudes de teintes. Tantôt limpide, ridée, voilée, miroir infranchissable pour les yeux, elle me sépare de ce monde aquatique où se cache l’objet de mon désir de pêcheur. Et pourtant, même sans lui, au milieu des flots, seul dans la nature, je ne peux m’empêcher de penser qu’être ici, à cet instant, c’est certainement un peu ça, le bonheur “.